Cliquez ici pour retourner au site web du cours

2016/03/08

Zheng Ning, "Who are Intellectuals?"

Billet de Pujamoni Dey

Zheng Ning, "Who are Intellectuals?"  Contemporary Chinese Thought 46.1 (Hiver 1997-98): 55-62.  Texte original publié en 1994.


Malheureusement, on retrouve très peu d’information sur l’auteur chinois Zheng Ning.

Dans son article, Zheng Ning se concentre sur les intellectuels en Chine dans les années 1990, durant la période où le monde économique/commercial semble prendre une plus grande ampleur sur l’évolution philosophique et intellectuelle qu’auparavant. Zheng Ning insiste, par contre, sur le fait que l’intellectualisme de cette période n’est pas une chose nouvelle et qu’elle existait, sous un gouvernement autoritaire (donc, réprimée), mais qu’il ne jaillit pas d’éléments mauvais de la société. Toutefois, l’auteur explique que la transformation dans la société sur différents plans (économique, sociale, morale, etc.) est une chose inévitable partout et non seulement en Chine. Les bouleversements politiques (ou autres) viennent toujours chambouler l’ordre établie d’une région ou d’un pays quelconque.

Zheng Ning discute des changements des normes dans la société chinoise de son époque. Il insiste sur le fait que les Chinois n’ont pas oublié le sens moral propre à la nation, les normes chinoises, mais que le bouleversement à travers le temps exige aux individus de s’adapter. De plus, l’auteur rappelle que ce changement était le but visé par ceux ayant combattu un pouvoir corrompu et autoritaire durant près d’un siècle. Il refuse de croire qu’il est nécessaire de faire un retour en arrière comme le dit Confucius sans mettre de côté le besoin de garder un sens moral (goodness) pour ne pas se perdre complètement dans l’avarice.


Zheng Ning explique qu’autrefois que la structure morale de la société était construite par les Lettrés. Ces derniers et l’importance du savoir se sont perdu durant l’époque de la répression par le renforcement des lois visant particulièrement les Lettrés, ainsi que les intellectuels du 20e siècle avant les années 90. Par contre, Zheng Ning ajoute que les intellectuels de son époque sont perçus comme des Lettrés, donc ceux qui ont la responsabilité de construire cette nouvelle société en adoptant des normes respectables à cette période. L’auteur explique que cela est une idée biaisée, car ces «nouveaux» intellectuels n’ont pas une réelle influence et ils ne prennent pas de réelles actions dans cette société, peu importe leur fonction. L’auteur explique que cette situation est le résultat de cet nouvel air en Chine où l’économie – la survie sur le plan financier – est un élément beaucoup plus important que de recréer une culture chinoise.

Zheng Ning ajoute qu’il ne faut par mettre toute la responsabilité de protection des normes et des mœurs de la Chine sur les épaules des intellectuels, car ces derniers seront aussi influencés par les bouleversements. Cette nouvelle culture chinoise, qu’elle soit vulgaire (commun) ou de masse ou postmoderne, ne doit pas être perçue comme mauvaise. Zheng Ning n’efface pas l’idée que les intellectuels peuvent encore éduquer pour le développement de la nouvelle société, mais qu’il est important pour les individus en tant que nation de construire cette nouvelle société chinoise avec ses propres règles et sens du moral.

No comments:

Post a Comment

Note: Only a member of this blog may post a comment.