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2016/03/30

The Return of Political Meritocracy”

Billet de Pujamoni Dey

Daniel A. Bell, Zhang Weiwei, Nicolas Berggruen, and Nathan Gardels, “The Return of Political Meritocracy,” New Perspectives Quarterly, Fall 2012.

Zhang Weiwei est un auteur et professeur chinois enseignant à l’Université Fudon, à Shanghai. Il enseigne les relations internationales en tant que professeur invité à l’École de la Diplomatie et des Relations Internationales de Genève. Zhang Weiwei aurait reçu son doctorat en relations internationales à l’Université de Genève. Il a écrit plusieurs textes autant en anglais qu’en chinois sur divers sujets concernant le développement en Chine, les réformes politiques et économiques, la politiques étrangère de la Chine et sur les relations entre Beijing et Taipei parmi d’autres.

Dans cet extrait, Zhang Weiwei se concentre sur les réformes économiques qui devancent les réformes politiques en Chine. Il introduit son travail en déclarant que, contrairement à la croyance occidentale que la Chine aurait connu un essor économique sans réelles avancées politiques, les réformes politiques ne sont pas inexistantes en Chine. Il clarifie toutefois que la Chine a connu d’avantage de réformes sur le plan économique que sur le plan politique, ce qui serait un défaut à corriger pour une prospérité générale et durable. Weiwei ajoute que les changements économiques vont de paire avec certaines améliorations sur le niveau politique. En effet, il y a une amélioration dans les conditions de vie d’un plus grand nombre de Chinois(es), ainsi qu’une plus grande liberté personnelle depuis 1949 concernant, par exemple, leur emploi ou leur éducation ou, encore, le mariage.


Zhang Weiwei ajoute que, malgré le fait que les réformes politiques en Chine sont mineures face à celles économiques, les changements sont importantes s’ils sont comparés au période précédent les années 1970 sous un gouvernement plus stricte. L’auteur explique, dans de grandes lignes, les bouleversements politiques à travers neuf phases qui auraient permis à une ouverture du gouvernement face à sa population et à ses politiques. À travers ses neufs points, il mentionne la réintégration des intellectuels pour la modernisation de la Chine, les élections en campagne pour introduire une démocratie plus solide et le début d’un système de mandat de 10 ans maximum pour tous dans le gouvernement parmi plusieurs autres changements.
Zhang Weiwei déclare que la Chine connaît ce succès, car elle ne tente pas d’implanter une démocratie sous un modèle occidental, en se détachant de son passé, ce qu’il trouve brutal, mais qu’elle tente d’améliorer son système politique actuel. Il explique que les modifications graduelles dans un système existant permettent à la Chine de garder une stabilité politique qui, en retour, permet au pays de connaître une croissance économique bénéfique. Weiwei ajoute que les changements politiques trop brusques ne font que déstabiliser la nation entière en prenant comme exemples les échecs économiques en Russie et en Yougoslavie.

Bien sûr, Weiwei écrit que malgré le développement économique à travers les investissements, par exemple, il est nécessaire pour la Chine de poursuivre ses réformes politiques, sociales et économiques. En effet, la Chine connaît ses propres révolutions industrielles et technologiques, explique Weiwei, se qui résultent à des écarts importants entre les riches et les pauvres, et qui donnent places à la corruption ou aux chômages. Malgré ses risques et quelques conséquences négatives, l’auteur conlut que la Chine continuera sur cette avancée politique graduelle pour ne pas chambouler la croissance économique grandissante du pays.

Zhang Weiwei termine son article en donnant quelques suggestions pour le bon développement de son pays : il appuie l’idée que la Chine devrait continuer sur son élan de réformes graduel, que ces réformes devraient se former autour des demandes internes et non externes à la Chine et que le but principal de ses réformes devrait concerner les moyens de subsistance des Chinois(es). En effet, l’auteur insiste sur l’idée que l’amélioration des conditions de vie et de subsistance des citoyens de la Chine devrait être au centre des changements politiques, sociales et économiques du pays. En terminant, il semble crucial pour l’auteur d’impliquer et d’encourager sa population dans les innovations pour la prospérité de la Chine à travers un nouveau système démocratique propre au pays.

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