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2015/03/17

A Chat with Ai Weiwei

Texte de Vincent St-Onge

The Art of Dissent
A Chat with Ai Weiwei

Ce texte est en fait une version écrite d’une entrevue entre Paul Mooney, vétéran journaliste au World Policy Journal, et Ai Weiwei, un artiste et activiste chinois.  Le texte présente une brève description des actes commise par Ai Weiwei ainsi que ses réalisations.  On présente son incarcération de 81 jours dans un endroit gardé secret, et les actions menées par le peuple suite à sa libération. 

Le journaliste interroge Ai Weiwei sur l’importance des réseaux sociaux en Chine, sur la façon dont le gouvernement maintient la population chinoise sous son règne.  Ai Weiwei stipule que les réseaux sociaux sont une partie essentielle de la démocratie.  Il dit que le gouvernement ne se consacre qu’au développement économique du pays sans se soucier de l’opinion publique.  Il dit que les médias sociaux ainsi qu’Internet sont devenues les seules formes de démocratie en Chine.  Un gouvernement, pour avoir un pouvoir légitime, doit faire confiance à sa population, et qu’avec les systèmes d’autocensure et de répression de la liberté d’expression, le gouvernement ne montre pas une grande confiance en sa population.  Il faut que la population puisse donner son opinion sur ce qui se passe, mais elle n’en a pas le droit.  Cela fait en sorte que la société chinoise est instable.  Un terme important du discours d’Ai Weiwei est le fait que le futur de la nation chinoise est plus important que celui du parti communiste.  AI Weiwei stipule aussi que les activistes sociaux sont le résultat d’une société injuste. 
AI Weiwei présente les actions menées par la population lorsqu’il a été libéré, il a reçu une aide de 1.4 million de dollars pour l’aider à payer une fausse accusation par le gouvernement.  Il se sent privilégié d’avoir reçu cette aide et voit cela comme un mouvement social contre le gouvernement communiste.  Il expose ensuite des exemples qui montrent que les Chinois ne sont pas toujours heureux de la situation dans le pays.  « Les gens envoient leurs femmes donner naissance à Hong Kong ou aux États-Unis, ils envoient leurs enfant étudier à l’extérieur du pays, mettent leurs capitaux dans des comptes bancaires à l’étranger et s’inscrivent sur la liste pour émigrer. »  Il dit que ces pratiques sont communes et que cela montre que personne ne fait confiance au gouvernement et à la société chinoise, que les gens se sentent insécurisés. 
Les habitants de la Chine ne croient plus au système de propagande dépassé par le temps.  Ai Weiwei dit que les gens ne font que rire de la propagande chinoise maintenant et que plus personne ne lit attentivement les publications des journaux communistes.  Le gouvernement a donc mis en place une politique qui a pour but d’éliminer tout ce qui est nuisible au Parti.  Cela fait en sorte que la légitimité du Parti est sous pression, car la population ne fait plus confiance à son propre gouvernement.  Il affirme aussi que jamais la Chine ne va devenir la nation qui va contribuer à la civilisation mondiale à son plein potentiel en ayant un système de censure et de surveillance si important sur Internet et les réseaux sociaux. 


Dans la vie de tous les jours, Ai Weiwei est étroitement surveillé et écouté, qu’il s’est vu retiré son passeport et qu’il ne peut plus voyager.  Il pense que les autorités font cela pour prouver qu’ils sont au-dessus des lois.   

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