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2015/02/15

The Role of Intellectuals in the Reform Process

Texte de Eli-Anny Cianca Mancilla 

Béja, Jean-Philippe (2003). « The Role of Intellectuals in the Reform Process. » Contemporary Chinese Thought, 34.4, p.8-26. 

Jean-Philippe Béja est un sinologue français. Il a obtenu des diplômes de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), de l’université de Paris VII (en chinois), du centre de formation des journalistes (CFJ), de l’université de Liaoning (en littérature) et, finalement, il a un doctorat en études asiatiques. Il est directeur de recherche au CERI depuis 1975 ainsi que directeur scientifique du Centre d’études français sur la Chine contemporaine à Hong Kong (1993-1997). Il est cofondateur de Perspectives chinoises. De plus, il dirige maintenant des thèses à IEP et à l’École des hautes études en sciences sociales. 

Le but du texte de Béja est de montrer les différents rôles que les intellectuels chinois ont eus depuis les années 1930, leurs changements de mentalité selon l’espace que le gouvernement leur a donné pour s’exprimer et la façon que le gouvernement les traitait. 

Pour la méthodologie, l’auteur décrit chronologiquement la situation de l’intelligentsia en mettant en contexte la situation du pays. Il met l’emphase sur quel politicien encourageait les intellectuels ainsi que le virement de situation à chaque fois qu’un de leur défendeur décédait. 


L’auteur commence par décrire la façon de penser des intellectuels lors de l’invasion japonaise de la Mandchourie. Ils avaient pour but de « sauver la nation ». La plupart considéraient que leur bout était d’unir le peuple et de moderniser le pays. À cette époque, il y avait l’influence darwiniste qui stipulait qu’une nation que ne s’adaptait pas à la modernisation allait finir par disparaitre. Peu importe leur philosophie politique, ils avaient tous pour but de faire de la Chine un pays prospère et fort. Lors de la fondation de la république de Chine en 1949, le parti voulait avoir le contrôle sur l’intelligentsia, alors ils leur donnent le meilleur traitement possible et les mettent au plus haut statut social, les réprimant que lors du wan yan shu en 1955 et durant le mouvement des cent fleurs en 1957. Par après commence la révolution culturelle, l’expertise des intellectuels est considérée comme antirévolutionnaire, ils sont mis de côté comme une classe sociale à part. de 1966 à 1972 les universités ferment et ils sont rééduqués par le cadre du parti. Seulement la doctrine maoïste était enseignée dans les écoles. À la fin de l’année 1976, le pays  était presqu’un désastre. Il y avait beaucoup de mécontentement de la part des fermiers et de beaucoup de partisans du parti communiste. Sous les influences de Deng Xiaoping en 1973, les intellectuels peuvent recommencer à s’exprimer. À cause de la révolution culturelle, il y avait énormément de critique de la part des intellectuels qui trouvaient que le pays avait besoin de changement. En 1978 quand Deng rentre au pouvoir, les intellectuels faisaient partis de la classe ouvrière, par ce fait même ne devaient plus être tenu à l’écart. Durant les années 1980, ils veulent toujours que la Chine soit un pays moderne et s’y prennent en apportant de nouvelles idées. Ils veulent aider les chefs politiques qui sont pour une réforme. C’est la période de New Enlightment.  Ils ont essayé d’obtenir plus de liberté, ils voulaient plusieurs partis politiques. Le résultat de cette période est une diversification de la littérature et il y avait des centaines de traduction de livres étrangers. À la fin des années 1980, la majorité des intellectuels se sont mis d’accord que leur mission était d’introduire la modernité en présentant les valeurs du Enlightment. Cependant, après la mort ou purge de reformeurs radicaux tels que Hu Yaobang et Zhao Ziyang, les intellectuels à l’oppression. Tous ceux qui avaient de idées pro démocratiques sont arrêtés ou fuient le pays. Il n’y a plus de place pour que les intellectuels s’expriment. Leur nouvel but est de développer les sciences peu importe la sorte, ils ne veulent plus être le pont entre le peuple et les politiciens. Leur rôle primordial est d’aider à développer l’économie du pays. Pour un pays fort et prospère, ils doivent laisser les décisions politiques aux politiciens ainsi leur but ultime, la modernisation de la Chine, sera accompli. 

L’auteur conclut son texte en mettant en évidence qu’ailleurs dans le monde, il a eu un compromis que les intellectuels resteraient hors de la scène politique. Cependant, il rappelle que pour la part des Chinois c’est un cas particulier parce que c’est la répression du parti communiste qui a forcé les intellectuels à rester hors du débat. Il faut tenir en compte les facteurs externes. 

Ce texte est intéressant pour le cours parce qu’il est expliqué en détail les différentes phases par lesquelles les intellectuels ont passé. Cependant, s’il y avait eu des exemples plus précis avec des noms d’intellectuels le texte aurait été mieux. 

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